LE SENTIER BOTANIQUE DE GALAMUS
Reliant les deux parkings de l'ermitage à celui-ci, un sentier botanique présente une quinzaine d'espèces de la flore locale.
Un dépliant gratuit est à disposition à la boutique du parking du belvédère, à l'ermitage, ainsi qu'à l'office de tourisme.
L'ERMITAGE ET LES GORGES DE GALAMUS
Longues d'environ 4 km, elles sont orientées suivant l'axe nord-sud.
Elles ont été creusées par l'Agly, «rivière des Aigles», dans le chaînon nord du synclinal du Fenouillèdes.
C’est un petit fleuve côtier venu du Pech de Bugarach au pied duquel il prend source, environ 10 km en amont des gorges de Galamus.
Mais longtemps avant que ces deux derniers siècles fassent du lieu un endroit pour naturalistes et touristes, il y avait deux pèlerinages par an : le lundi de Pâques et celui de Pentecôte. La première trace écrite du sanctuaire date de 1474. En 1775, l'ermite du temps visite Rome et reçoit pour l'autel de Galamus une dizaine de reliques et le privilège de la dévotion Via crucis. Le saint est aussi invoqué lors de calamités, comme la sécheresse de 1733 qui amène une procession des pénitents blancs de Quillan, ou la paroisse de Saint-Paul qui processionne contre la suette miliaire en 1782.
L'ermite veille sur le lieu - lui qui est aussi, d'une autre façon, le veilleur de la vie secrète, sauvage et parfois participe des mystères interdits. Bien d'église, le sanctuaire est vendu comme bien national pendant la Révolution et acheté par un habitant de Saint-Paul ; à sa mort, les héritiers gardent les terres arrosables et donnent l'ermitage au Bureau de bienfaisance. Puis l'ermitage devient la propriété de la municipalité. L’ermitage de Galamus, Père PALAU Y QUER (ermite à Galamus), 1843 : les ermites reviennent à Galamus, Marie-Joseph CHIRON : Père MARIE (en religion), Règles de vie des ermites de Galamus, Frère JEAN : le dernier ermite de Galamus.
On peut aussi y voir voler des aigles royaux (bien sûr), des circaètes, des merles bleus, des hirondelles de rochers, des hiboux grand duc, …, et des vautours depuis leur réintroduction à Bugarach ; et le soir, des chauves-souris.Inventaire ZNIEFF
En 1989, le film « Chine, ma douleur » est tourné essentiellement dans l'ermitage Saint-Antoine de Galamus, à l'exception de quelques scènes filmées en studio.
Aujourd’hui, le site est aussi fréquenté par les amateurs d’activités de pleine nature : randonnées sur les nombreux sentiers entourant les gorges, spéléo dans les grottes des falaises, et canyoning dans la rivière.
Les gorges de Galamus sont incluses dans le «site du pech de Bugarach et de la crête nord du synclinal du Fenouillèdes», site classé depuis le 14 février 2017 et incluant les territoires des communes de Bugarach, Camps-sur-l'Agly, Cubières-sur-Cinoble, Cucugnan, Duilhac-sous-Peyrepertuse, Padern, Paziols, Rouffiac-des-Corbières, Saint-Louis-et-Parahou, Soulatgé (Aude),
Caudiès-de-Fenouillèdes, Maury, Prugnanes, Saint-Paul-de-Fenouillet et Tautavel (Pyrénées-Orientales).