C’est un petit papillon au dessus bleu vif bordé d'une bande gris-noir avec une série de grandes taches noires allongées. La femelle est identique bien que ces caractères soient moins marqués. Le revers des ailes est gris-brun avec deux rangées de points noirs aux extrémités et une série de taches noires cerclés de blanc (celles des ailes antérieures sont allongées). Les ailes ont une suffusion bleue étendue à la base et possèdent des franges blanches découpées de noir.

L'adulte est relativement simple à reconnaitre : la disposition caractéristique des points noirs le différencie des autres azurés.

L'adulte est visible de fin mai à août (plus rarement jusqu'en septembre).

L'azuré du serpolet réalise un cycle par an. La femelle pond jusqu'à 200 œufs sur des plants de serpolet toujours à proximité d'une colonie de fourmis du genre Myrmeca. La chenille se nourrit des fleurs de la plante hôte jusqu'à sa troisième mue où elle se laisse tomber au sol. Elle émet une odeur spécifique qui attire une fourmi. Après s'être nourrie de miellat produit par la chenille, la fourmi l'emporte dans la fourmilière où la chenille se nourrit de larves jusqu'à l'éclosion du jeune papillon.
Cette espèce est présente de l'Europe de l'ouest jusqu'au Japon. Elle privilégie les milieux bien ensoleillés comme les pelouses sèches et les prairies mais elle se rencontre également dans les friches et les talus. Elle vole du niveau de la mer jusqu'à 2000 m d'altitude.

On le trouve au pied des falaises ou dans les pentes rocheuses ou caillouteuses à végétation clairsemée, entre avril et juillet.

Le mâle est bleu (plus ou moins foncé suivant les sous-espèces) avec de larges bordures noires et une frange blanche entrecoupée de noir, tandis que la femelle est plus noire, ses zones bleues étant plus réduites. Le revers des ailes a un fond gris clair orné de plusieurs séries de gros points noirs, avec en plus à l'aile postérieure une série de taches orange.

Il nait une à deux générations de papillons par an ; les œufs sont pondus sur le grand orpin dont se nourrit la chenille (ainsi que de nombril de vénus), et au pied duquel hiverne la chrysalide.

Les libellules possèdent deux paires d’ailes dont la taille est différente (parfois légèrement).

Elles sont un sous-ordre des odonates ; l’autre sous-ordre étant les demoiselles dont les quatre ailes ont la même longueur.

Elles affectionnent la proximité de l’eau : rivières calmes ou ruisseaux mouvementés, parfois les lacs. La présence de berges ombragées riches en racines qui plongent dans l'eau constitue l'habitat caractéristique, et nécessaire à leur reproduction.

Les adultes sont visibles de fin mai à fin août ; le reste de l'année ces espèces sont présentes sous forme de larves aquatiques.

Les adultes se nourrissent d’insectes volants : papillons, diptères, et autres odonates. Les larves, appelées naïades se nourrissent de divers organismes aquatiques (têtards, alevins, insectes...).

Les adultes s’accouplent au moment de la ponte. La femelle dépose les œufs par paquets sur des végétaux aquatiques, ou à la surface de l’eau. Les œuf éclosent deux à dix semaines après la ponte et donnent des larves. Ces larves se développent en milieu aquatique durant 2 à 3 ans. Au printemps, elles sortent de l’eau et se perchent sur une tige pour effectuer leur métamorphose. L’adulte sort, laissant alors une exuvie accrochée à la végétation ; sa durée de vie va de quelques semaines à quelques mois.

Les libellules peuvent voler sur place, et même en arrière. Elles peuvent faire des pointes à 36 km/h, alors qu'un frelon, par exemple, ne peut dépasser 22 km/h. Leur vitesse ascensionnelle atteint 1,5 m/s (soit 5,4 km/h) alors que les autres insectes volants sont limités à 0,4 m/s (soit 1,44 km/h). La tête, très mobile, bouge indépendamment du thorax, ce qui leur permet notamment de la garder immobile en vol.